Accueils semaine 36
Cette semaine ne fût pas très passionnante avec seulement 8 accueils : 3 Pigeons biset, 2 Hérissons d’Europe, 1 Pouillot sp, 1 Pinson des arbres, 1 Tourterelle des bois et 1 Cygne tuberculé.
Qu’est ce que la Variole Aviaire ?
Aujourd’hui nous ferons le point sur une maladie pas très sympathique capable de toucher tous les oiseaux… J’ai nommé la Variole aviaire !
Elle est causée par un virus de la famille Poxviridae, du genre Avipoxvirus. Cette maladie est répandue dans le monde entier mais plus fréquente dans les pays tropicaux. En effet, la particularité de ce virus est la résistance à la déshydratation et à la chaleur. Les apoxivirus peuvent ainsi rester actifs tout en étant dispersés sur les aérosols et particules de poussières. Ils infectent ensuite facilement les membranes et muqueuses des “voies sèches” et voies respiratoires supérieures. La transmission se fait essentiellement par l’intermédiaire des muqueuses ou par des lésions cutanées représentant une voie d’entrée pour le virus.
Symptômes.
Après une courte durée d’incubation, la maladie se déclare. Elle peut prendre 2 formes principales séparément ou simultanément :
– La forme cutanée est caractérisée par l’apparition de pustules et de vésicules appelées “poquettes”. Elles se situent principalement aux commissures du bec, aux paupières, et/ou sur les pattes. On en trouve également aux barbillons et sur la crête chez les oiseaux qui en portent. Ces pustules évoluent plus ou moins rapidement en lésions croûteuses. Dans cette forme de la maladie, le taux de mortalité est relativement faible et la guérison survient spontanément en un mois environ et sans laisser de séquelles ;
– La forme diphtérique se caractérise quant à elle par une congestion des paupières et par l’apparition de fausses membranes adhérentes à l’intérieur du bec. Il s’en dégage une odeur nauséabonde. Ces dernières provoquent des difficultés respiratoires de plus en plus importantes, accompagnées d’une conjonctivite et d’une rhinite. La mortalité, possible par asphyxie ou par l’impossibilité de se nourrir, est généralement faible. Elle peut néanmoins dans certains cas être à l’inverse très élevée et atteindre 100 % en 2 à 3 jours.
Il existe également une troisième forme suraiguë possible, entraînant une mortalité brutale, notamment chez le canari.
Traitement.
Aucun traitement n’est possible pour la forme diphtérique. Il faut dans la mesure du possible détacher les fausses membranes en prenant bien garde de ne pas faire saigner l’animal. La prise d’antibiotiques permet de combattre les surinfections et l’administration de vitamines permet d’aider les malades à lutter contre les infections. Dans la forme cutanée, en plus de l’antibiothérapie générale, un traitement local peut être appliqué sur les poquettes.
Elle reste une maladie redoutable pendant les saisons chaudes pour les élevages.