Accueils semaine 26
Cette semaine fut bien intense avec 37 accueils : 7 Faucons crécerelle, 3 Hirondelles de fenêtre, 3 Moineaux sp, 1 Tourterelle turque, 1 Hibou moyen-duc, 1 Grive musicienne, 1 Corneille noire, 3 Cigognes blanche, 1 Merle noir, 1 Milan royal, 1 Hirondelle rustique, 1 Chouette hulotte, 1 Buse variable, 6 Hérissons d’Europe, 2 Pics vert, 1 Gallinule poule d’eau, 1 Cygne tuberculé, 1 Pic mar, 4 Chauve-souris, 1 Grive musicienne, 1 Pigeon ramier, 1 Pic épeiche et 1 Geai des chênes (juvénile – PHOTO).
Geai des chênes (adulte)
Le Geai des chênes (Garrulus glandarius) est reconnaissable à son plumage bigarré aux couleurs vives et même à distance, l’association des tons clairs et foncés attire toujours l’œil. Il n’y a pas de dimorphisme sexuel, les mâles et femelles sont strictement semblables. Sédentaire et plutôt solitaire, il ne vit en petits groupes qu’au moment de la reproduction (fin mars début avril). Son chant se fait alors plus mélodieux, afin de séduire sa partenaire. Il a une prédilection pour les forêts de feuillus, mêlées ou non avec des conifères. Cependant, on le retrouve également dans les forêts de conifères strictes, les parcs, également les prairies et les jardins proches des habitations, dotés de peu ou sans arbres. Les geais des chênes fréquentent les montagnes moyennes jusqu’à 1 400 m d’altitude. C’est un oiseau farouche et difficile à approcher, il donne l’alarme de son cri rauque à la vue d’un prédateur et prévient ainsi les autres oiseaux. Au cours des années pléthoriques, il constitue des réserves et des stocks de provisions. En automne, on le voit ainsi transporter des glands et des faines dont il est friand et les enfouir sous la mousse et les feuilles mortes. Mais, bien souvent, il oublie l’endroit de leur cachette ou il est incapable de les retrouver sous la neige. Il contribue ainsi à la dissémination des chênes car beaucoup de glands ne sont pas mangés et germent. Les geais des chênes nichent par couples solitaires. Le nid, constitué de brindilles, de tiges sèches, rembourré avec des racines, est placé sur une branche d’arbre ou dans un buisson touffu, à une hauteur de 2 à 5 m, suffisante pour être à l’abri des prédateurs. Ponte d’avril à juin de 3 à 7 œufs verdâtres très finement tachés de gris-olive ; incubation de 16 jours par la femelle seule. Les jeunes quittent le nid à une vingtaine de jours. Omnivore mais à dominante végétale, le geai affectionne particulièrement les glands des chênes (50% de son alimentation) qu’il cache en automne pour l’hiver, autres fruits forestiers, fruits cultivés, graines de céréales constituent une partie non négligeable de son menu. Néanmoins, c’est également un prédateur qui chasse les lézards et campagnols et s’attaque aux couvées (œufs et oisillons) des petits Passereaux.
Le saviez-vous ? Le Geai des chênes fait parti de la famille des Corvidés (Pie, Corneille…), il est nommé ainsi parce qu’il est très friand de glands, qu’il sème aussi pour le bonheur des forestiers. Fin gourmet, il s’assure que les glands qu’il récolte sont exempts de parasites. Grâce à une poche sous son bec, il peut stocker jusqu’à 4 glands qu’il récolte avant de les cacher. Pour mémoriser ses cachettes, il se sert de points de repères et va même jusqu’à en constituer avec de petits cailloux. Ce gros passereau peut vivre jusqu’à l’âge de 18 ans.