Accueils semaine 24 !

Cette semaine fût intensément mouvementée et dense avec 34 accueils : 1 Bergeronnette grise, 2 Moineaux sp, 2 Bondrées apivore, 5 Hérissons d’Europe, 3 Merles noir, 1 Pigeon ramier, 5 Faucons crécerelle, 1 Cigogne blanche, 1 Chouette hulotte, 1 Pigeon voyageur, 1 Écureuil roux, 4 Pics mar, 1 Pic vert, 4 Buses variable, 2 Hirondelles rustique, 1 Chevêche d’Athéna, 2 Mésanges charbonnière, 1 Corneille noire, 1 Pipistrelle commune et 1 Chouette effraie !

11119649_10153524956027573_1053255077_nDSC05967DSC05957DSC05974DSC05988DSC05973

Hérissons – Écureuil roux – Faucon crécerelle (2) – Chevêche d’Athéna – Chouette hulotte

 

Le Pic mar (Dendrocopos medius) ne présente pas de dimorphisme sexuel, le mâle ou la femelle et quelque soit son âge, affiche une calotte rouge sans bordure, et des joues blanches sans moustaches ! Son ventre est rose et strié, les flancs sont ornés de petites virgules noires. Il présente une ressemblance avec le Pic épeiche, mais le dessus de la tête est entièrement rouge, les joues sont blanches et ses flancs sont striés de sombre et deviennent roses au ventre. Il vit en plaine et dans les montagnes de moyenne altitude jusqu’à 700 mètres. Il fréquente les bois et les forêts de feuillus où il affectionne particulièrement les plantations de chênes, de charmes et localement d’aulnes. Inutile de le chercher à haute altitude dans les forêts de conifères. C’est un oiseau qui excelle dans l’art de grimper. Les pics accomplissent leurs ascensions en enfonçant leurs ongles recourbés dans l’écorce des arbres puis prenant appui sur leur queue, effectuent de petits sauts. Le pic mar fore ses cavités de nidification dans des troncs très endommagés par le climat ou les insectes. Le diamètre de l’entrée mesure entre 40 et 50 millimètres. L’arbre peut être un chêne, un aulne, un pommier, un noyer, un peuplier, un saule ou un bouleau. La ponte annuelle unique est constituée de 4 à 5 oeufs blancs dont l’incubation dure entre 12 et 14 jours. Le mâle et la femelle se relaient à tour de rôle pour couver et participent ensemble à l’élevage des jeunes jusqu’à l’envol qui intervient 22 à 23 jours après l’éclosion. A la différence des autres pics, il se nourrit surtout d’insectes (adultes et larves) qu’il prélève à la surface de l’écorce ou qu’il extirpe des fissures superficielles : il attrape rarement ses proies en profondeur dans le bois. Mais il consomme également des graines de charme, des faines et des glands. En hiver, on l’aperçoit volontiers sur les mangeoires où il montre une attirance particulière pour les graines de tournesol et la graisse. Puisqu’il dépend des vielles forêts caducifoliées, bien développées, la destruction et la fragmentation de ces massifs forestiers sont les menaces principales. 

Un pic en détresse ? Si vous êtes amené à trouvé un pic, faite très attention à le manipuler le moins possible et de le laisser dans un endroit calme. En effet, cet oiseau est particulièrement sensible au stress (très cardiaque) et possède une ouïe très fine. Ne pas le gaver, mettre à disposition des insectes (vers à farine, fourmis…) et observer plus tard si il mange seul. Il est important qu’il puisse se cacher, éviter pour cela les cages à oiseaux, le placer directement dans un carton avec des trous pour qu’il respire. Et appeler nous…